samedi 31 août 2013

The firetrain ou "pour une fois que ce n'est pas la SNCF ..."

Plutôt en manque d'inspiration depuis Prague, je laisse ma plume ou en l'occurence le clavier du iphone à Romain pour qu'il vous relate nos derniers jours ...

Nous sommes dans un train qui brûle.
Si vous lisez ces lignes c'est que nous avons réussi à surpasser ce "léger contre-temps".

Reprenons depuis le début. Il y a 3 jours nous arrivions à Vienne en début de soirée. Le temps de trouver l'hotel, en marchant sous une légère pluie, nous n'avons rien fait de particulier ce soir là.


Le lendemain, mercredi, nous entreprîmes après une bonne nuit de sommeil (l'auberge de jeunesse est confortable et très propre), d'arpenter le centre historique de Vienne, véritable musée à ciel ouvert.
Mais avant cela, Rosanne a profité de sa matinée pour préparer l'étape Budapest et notamment réserver l'hôtel, Pierre pour dormir un peu, et moi pour trouver l'hôpital de Vienne et faire retirer mes points de sutures, ce qui aura été bouclé à 14h.


De l'Eglise Votive au Parlement, en passant par le City Hall, le Burg Theater et les musées d'art et d'histoire naturelle, cette partie de la ville présente des monuments massifs mais très soignés architecturalement. 
En bouclant notre tour du centre ville et traversant ainsi les rues marchandes du luxe Viennois, quelle ne fut pas notre surprise de nous retrouver nez-à-nez avec nos compères argentins rencontrés à Berlin ! Après quelques minutes nous nous séparions, Rosanne souhaitant se joindre à nos collègues hispanophones tandis que nous rentrions à l'hôtel nous préparer pour la soirée. 


21h30. Après avoir mangé rapidement nous retrouvons 2 anglaises que nous avons rencontré dans le dernier train et qui font peu ou prou le même voyage que nous.
Gaby et Amy, de leurs noms, nous rejoignent donc dans un bar nommé "Future Garden". Ce lieu recommandé par un des plans de la ville que nous avons obtenu à l'auberge est vanté comme décalé, avec une déco et une musique soignée. En réalité, le bar représenterait plutot un futur post apocalyptique à la Mad Max, avec ses murs décrépis... Quand bien même, nous passons 3 bonnes heures à discuter en anglais de tout et de rien avant de changer de lieu pour un bar/boîte non loin, que l'on peut qualifier de cosy, tapissé de velours rouge et diffusant du jazz des années 30. Ce sera finalement vers 1h30 du matin que nous raccompagnerons nos amies à leur hôtel en bons gentlemens avant de rentrer dans nos pénates.

Jeudi, jour de lessive et de visite du château de Schönnbrunn. Le temps de nous lever (tard pour Rosanne et moi, un peu plus tôt
pour Pierre), de lancer nos lessives, de petit déjeuner (à 14h) nous ne sommes arrivés au château que sur les coups de 16h.
Palais des Habsbourgs datant du 18e siècle, ce château est en quelques sortes le Versailles Viennois. Bien que présentant de très belles salles de réception aux plafonds à la peinture remarquable et disposant d'un jardin à la française menant au pavillon de la Gloriette sur la colline derrière le château, Pierre et moi nous accordons pour juger qu'il n'arrive pas au niveau de Versailles ! ;)


Jeudi soir. Dernière soirée sur Vienne. Nous décidons de faire quelques bars non loin de l'hôtel dans un quartier festif pour voir ce que Vienne a dans la ventre. Après 3 ou 4 bars et avoir discuté avec quelques locaux au gré des rencontres, nous rentrons à l'hôtel sur les coups d'1h.

Et nous voici vendredi matin. Après le check out nous filons directement à la gare prendre un train à 12h30 qui, moyennant 2 changements, doit faire arriver 4h plus tard à Budapest. 
Seulement voilà, après 30 min de train de Wien Hauptbahnof à Brucke a/d Leitha, nous changeons comme prévu mais le train ne démarre pas. Après 20 min, le controleur annonce que le train ne partira pas. Nous devons donc attendre 2h à la gare que le prochain, partant vers 15h puisse nous prendre. 
15h passée d'une dizaine de minutes, nous partons dans le nouveau train qui s'est au passage arrimé au premier défectueux. 15 minutes plus tard, à peine le temps d'apprécier la vue sur les champs d'éoliennes voisins, au premier arrêt du train, une odeur de brûlé. Le train ne redémarre pas. De la fumée semble s'échapper de l'arrière du train, à l'extérieur. Quelques minutes plus tard, c'est la trompe du train arrière qui se déclenche et ne veut pas s'arrêter...


Après une annonce du contrôleur que nous ne comprenons pas, nous sortons pour constater qu'en effet, la locomotive du train arrimé au nôtre dégage une fumée anormale. Il aura fallu presque une heure, l'arrivée des pompiers locaux et plusieurs messages visiblement essouflés du contrôleur qui a dû courir partout pour que nous puissions nous détacher de notre boulet et rouler vers notre destination, Györ en Hongrie, avant un dernier changement pour Budapest.

Il est 16h34, nous sommes en Hongrie, mais toujours pas à Györ...

Romain

Et l'extrait de la playlist du voyage :


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